10 déchets qui mettent le plus de temps à se décomposer
La nature n’est pas une poubelle. Jeter ses déchets par la fenêtre de la voiture, dans la rue, en montagne… n’est pas anodin. Tous ces déchets non biodégradables mettent des centaines d’années à se décomposer dans la nature polluant au passage les airs, les eaux, les sols et notre vue !*Source : chiffres ConsoGlobe.fr.
Les mégots de cigarette : 1 à 5 ans
Le geste est anodin, on écrase sa cigarette du pied et on laisse le mégot au sol. Problème, il va mettre entre un et cinq ans avant de disparaitre totalement et entre temps, il aura contaminé les sols et les eaux. On estime qu’un seul mégot suffit à contaminer 1000 litres d’eau à des concentrations suffisantes pour nuire aux poissons. Optez pour un cendrier de poche !
Les emballages en polystyrène : 80 ans
Ils vont de paire avec la barquette de frites ou le kebab que vous achetez à emporter. Mais ces emballages ne doivent pas être jetés n’importe où. Il leur faut en effet 80 ans avant d’être détruits par l’environnement. Une fois votre festin englouti, jetez les emballages à la poubelle.
Les canettes en aluminium ou en acier : jusqu’à 100 ans
Les canettes en aluminium dans lesquelles vous buvez vos sodas préférés sont elles aussi néfastes pour l’environnement. Jetées inopinément n’importe où, elles mettront près d’un siècle avant de disparaitre. Il suffit pourtant de les jeter dans la poubelle de tri pour leur offrir une seconde vie.
Les piles au mercure : 200 ans
Dans les montres, les pendules, les télécommandes, les jouets pour enfants… les piles au mercure font parties de la vie courante. Très pratique mais aussi très toxique pour l’environnement si elles ne sont pas jetées dans la poubelle de tri. Les piles mettent non seulement 200 ans à disparaître, jetées dans la nature, mais émettent aussi des métaux susceptibles de polluer leur environnement. Le geste écolo : les déposer dans les bacs à l’entrée des supermarchés ou des mairies.
Les sacs en plastique : 450 ans
Ce n’est pas pour rien si les sacs plastiques gratuits sont interdits dans les magasins. Ils mettent près d’un demi-siècle avant d’être détruits dans la nature. Pire, quand ils se retrouvent à la mer, ils étouffent certains animaux marins qui les avalent, les confondants avec des proies. Pour vos courses, préférez les cabas et les tote bags en tissu.
Les couches jetables pour bébé : 400 à 500 ans
Cela peut paraître incongru de jeter une couche dans la nature et pourtant certains parents indélicats ne se gênent pas. Composées de matières synthétiques et de film plastique, elles mettent plusieurs siècles à disparaitre. Une seule solution, jeter la couche usagée avec les déchets ménagers pour qu’elle soit incinérée.
Les tampons et serviettes hygiéniques : 400 à 450 ans
Même problème et même solution que pour les couches jetables. Les tampons et serviettes périodiques doivent être jetés dans la poubelle des ordures ménagères. Et surtout, ne jetez pas vos tampons dans les toilettes, ils risqueraient de boucher les canalisations en plus d’être un problème environnemental.
Les bouteilles en plastique : 100 à 1000 ans
Même si la symbolique est belle, pas question de jeter une bouteille à la mer, ni même à la rue. Les bouteilles en plastique sont un vrai désastre écologique. Relâchées dans la nature, le vent, les intempéries et les rayons UV mettent jusqu’à 1000 ans pour en venir à bout et les faire disparaitre. À jeter dans la poubelle de tri pour que le plastique soit valorisé.
Le verre : 4 à 5000 ans
La bouteille en verre met encore plus de temps à disparaitre que la bouteille en plastique, jusqu’à 5000 ans, selon le lieu où elle est jetée. Ce qui est bien dommage car le verre est un matériau recyclable. En attendant le retour des consignes pour les bouteilles en verre, jetez les vôtres dans le bac à verre.
Les masques anti-covid 450 ans
Les masques chirurgicaux et FFP2 cachent une réalité environnementale peu réjouissante : fabriqués à partir de polypropylène, un polymère qui s’apparente à du plastique, ils mettent des siècles à se dégrader dans la nature. Près de 500 ans ! Non seulement les jeter à la rue accentue le risque de propagation du virus mais cela est néfaste pour l’environnement. Une fois utilisé, le masque jetable contre la COVID rejoint les autres déchets dans la poubelle des ordures ménagères.*Source: Huffington Post
Jessica Xavier